France

Jean-Luc Mélenchon a les “clés” d’un accord de la gauche pour les législatives

Les choses commencent à bouger à gauche, en vue des élections législatives. Après de piètres résultats au premier tour, les communistes, écologistes et socialistes n’ont d’autre choix que de se tourner vers La France insoumise qui, selon le candidat communiste (PCF) Fabien Russell, détient jeudi les “clés” de l’accord avec c’est environ 22%.

L’ambiance de la place du Colonel-Fabien a beaucoup baissé après les résultats du 10 avril qui ont donné 2,28% des voix à Fabien Russell. Nous avons téléchargé la photo géante du candidat, qui a été montrée sur le bâtiment conçu par Oscar Niemeyer. Et Fabien Russell, s’il plaisante, est avant tout focalisé sur les élections législatives qui impliquent la survie du Parti communiste français (PCF). En attendant, Jean-Luc Mélenchon, parti quelques jours à la campagne et fort de ses résultats, n’a pas tranché. Par la voix de son chef de campagne, Manuel Bompard, il a lancé une idée : discuter, oui, mais à condition que “le regroupement se fasse autour du programme mis en place par Jean-Luc Melenchon”, en respectant les résultats du premier tour de les élections présidentielles comme clé de la répartition des circonscriptions.

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Dans une lettre envoyée jeudi soir au Parti communiste et à l’Ecologie-Les Verts (EELV) en Europe, signée par les piliers de LFI Adrienne Quatenens, Matild Pano, Aureli Obli et Manuel Bompar, les choses se précisent. Un rappel des plaintes, d’abord : « Nous rappelons que vous nous avez exclus de toute liste générale, y compris contre le Rassemblement national en région PACA. Dès lors, un accord de dernière minute sur de simples problèmes d’organisations de sauvetage électoral serait incompris et démoralisant”, ont-ils écrit. Ils veulent aussi une forme d’excuses publiques : « C’est pourquoi vous devez vous engager à arrêter les attentats. Nous pensons que vous devez vous expliquer aux électeurs qui ont cru ce que vous avez dit. »

“Parlons de tout, soyons fous”

La lettre évoquait alors la possibilité de construire une majorité à l’Assemblée nationale, “sans volonté hégémonique ni exigence d’unification” et sur la base d’un “programme commun partagé” créé par L’Avenir en commun, un projet de Jean-Luc Melenchon . “Chacun maintient son programme ailleurs. Mais dans l’action législative, il servira de guide pour le vote, disent-ils. Évidemment, chacun restera libre dans son expression, son organisation et ses choix. Mais chacun s’engagera à former un intergroupe à l’Assemblée nationale pour soutenir le gouvernement de notre majorité ou s’opposer sans faille ou compromettre le gouvernement qui sera là. »

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