Ces fermes de Saint-Alphonse-de-Granby étaient soupçonnées d’être les quatrième et cinquième sites touchés par le virus cette semaine. Selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), les producteurs eux-mêmes ont averti l’agence de la possible présence de la grippe aviaire parmi leurs animaux.
Quelqu’un a appelé pour signaler la présence de symptômes qui ressemblent aux symptômes d’une maladie à déclaration obligatoire, a déclaré le Dr Mark Bertrand, vétérinaire national spécialiste des opérations à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).
Une équipe de l’agence a été envoyée sur place pour prélever des échantillons qui ont ensuite été analysés. Bien que les résultats des tests aient été négatifs, le Dr Bertrand demeure en état d’alerte maximale.
“Pour les personnes qui ont des oiseaux de plaisance, amoureux de l’eau comme les poules ou les poules, il est important de les protéger des oiseaux sauvages, notamment nos oies et nos canards. »
– Citation du Dr Mark Bertrand, spécialiste vétérinaire national à l’Agence canadienne d’inspection des aliments
C’est encore une maladie rare chez l’homme, qui n’affecte que les personnes qui ont été en contact étroit avec des animaux, mais qui est très contagieuse entre les animaux. Les meilleures mesures de biosécurité doivent être prises. Sur notre site nous avons des exemples de mesures applicables aux fermes commerciales [web] publiquement, ajoute le spécialiste de ce type de virus.
Le Dr Bertrand a également tenu à alerter le public sur de possibles interactions avec des animaux potentiellement infectés par la grippe aviaire.
“Si on est en contact avec des oiseaux sauvages, puis avec des volailles, c’est certain qu’il peut y avoir transmission. »
– Citation du Dr Mark Bertrand, spécialiste vétérinaire national à l’Agence canadienne d’inspection des aliments
Il faut tout faire pour ne pas les attirer, donc ne pas les nourrir et ne pas préparer de bassins spécialement pour cela. Aussi, ne créez pas de fausse sécurité. Ce n’est pas parce qu’on ne les voit pas [les maladies] pas qu’ils ne passent pas.
Quarantaine pendant plusieurs semaines
Certaines mesures de contrôle et de quarantaine visant à limiter la transmission du virus peuvent être levées en raison de résultats négatifs obtenus dans des conditions douteuses.
Cependant, des précautions demeurent en place dans l’environnement touché, confirme l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). Il y a deux fermes commerciales à Knowlton et Saint-Claude, ainsi qu’une petite ferme dans le district régional de la MRC du Haut-Saint-François
La situation est sous contrôle, mais il reste encore des étapes avant que nous puissions abroger nos mesures. Il existe des actions de suivi qui se poursuivront pendant plusieurs semaines après la fin des mesures de contrôle. Les mesures que nous devons mettre en place consistent en fait à nettoyer et à désinfecter les zones infectées avant de commencer à compter notre période de quarantaine, explique le spécialiste vétérinaire national.
Le Dr Bertrand reconnaît que ces épidémies de grippe aviaire frappent les agriculteurs qui en sont victimes.
Il a un effet bombe. C’est vraiment une catastrophe pour les gens qui sont dans l’industrie. Il y a beaucoup de pertes, c’est très difficile pour eux. Ils ont pris les bons moyens pour se défendre, ils prennent les bons moyens pour coopérer avec nous, mais cela les frappe durement. Cela inclut les petites fermes dans l’arrière-cour. Ces personnes ont un attachement à leurs oiseaux.
« Nos équipes sur le terrain se sont engagées à minimiser les effets négatifs sur les personnes touchées, mais notre priorité demeure d’éliminer l’influenza aviaire à déclaration obligatoire du territoire canadien. »
– Citation du Dr Mark Bertrand, spécialiste vétérinaire national à l’Agence canadienne d’inspection des aliments
Entre autres, l’organisme recommande aux propriétaires de volailles de les garder le plus possible à l’intérieur pour éviter tout contact avec la sauvagine sauvage.
Entreprises agricoles concernées
Clark et Fils, de Sherbrooke, s’inquiète de la présence de la grippe aviaire en Estrie. Le fournisseur de machines agricoles est en pleine saison et prévoit de vendre plus de 70 000 poulets dans les semaines à venir.
Le propriétaire de Clark et Fils, John Chris, qui travaille dans l’industrie depuis plus de 50 ans, affirme que la situation est préoccupante.
Il craint que l’un de ses trois fournisseurs de poulet ne soit touché par une épidémie de grippe, qui aura des conséquences catastrophiques pour sa saison et causera beaucoup de déception chez ses clients.
“À l’avenir, si l’un de mes fournisseurs est impliqué, cela signifie qu’il réduira la commande, alors j’espère que cela n’arrivera pas. »
– Citation de John Chris, propriétaire de Clark and Sons
Cependant, il se réjouit que la clientèle soit toujours là. Jusqu’à présent, aucune annulation n’a été enregistrée parmi ses acheteurs.
Il estime également qu’il est important que la population soit consciente des mesures de sécurité à prendre pour éviter de contribuer à la propagation, notamment pour éviter tout contact entre les oiseaux d’élevage et les oiseaux sauvages.
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