Le premier secrétaire du Parlement, Olivier Faure, a démenti que “la formation de gauche, qui a le maillage territorial le plus fort”, ait été laissée de côté par La France insoumise. Mais l’alliance doit aussi respecter “des histoires et des projets différents”.
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Publié le 16/04/2022 20:01 Mis à jour le 16/04/2022 20:03
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Il admet que “la campagne présidentielle a laissé des traces”, mais il ne peut être question d’abandon. Le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, a déclaré à La France insoumise que «[sa] une main tendue » pour une union des législatives, dans un entretien au journal Libération du samedi 16 avril.
Le premier secrétaire du PS a critiqué le choix de Jean-Luc Mélenchon de tenir des élections législatives avec Europe Ecologie-Les Verts (EELV), le Parti communiste français (PCF) et le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) – mais sans le PS. “A moins d’accepter l’idée que la gauche n’a qu’une vocation minoritaire, il est impossible de refuser une discussion avec la gauche, qui a le maillage territorial le plus fort”, a déclaré Olivier Faure.
Le député de Séné et Marne se dit prêt à “cibler des candidats uniques partout où il y a une menace de l’extrême droite”, “évite les duels fratricides” et “s’accorde le plus souvent possible sur le candidat qui a le plus de chances de l’emporter face à la droite”. . Mais il a refusé de soutenir pleinement le programme de La France insoumise, estimant que “réunification ne sera jamais caporalisation. (…) Nous devons nous unir dans nos combats communs, en respectant des histoires et des projets différents”.
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