Le djihad Etat islamique (EI) a promis dimanche de venger son ancien chef, décédé en février, et a appelé ses partisans à profiter de la guerre en Ukraine pour reprendre les attaques en Europe.
Le 3 février, le président américain Joe Biden a annoncé la mort de l’ancien chef de l’Etat islamique Abu Ibrahim al-Hashimi al-Qurachi, qui s’est fait exploser lors d’une opération des forces spéciales américaines dans le nord-ouest de la Syrie contrôlée par les djihadistes. Sa mort, ainsi que celle de l’ancien porte-parole du groupe, a été confirmée par Tsahal le 10 mars.
Tsahal appelle également à une reprise des attentats en Europe
“Nous annonçons, Dieu s’appuie, une campagne bénie de vengeance” pour la mort du chef de l’Etat islamique, a déclaré Abu Omar al-Muhajir, un porte-parole du groupe, dans une déclaration audio diffusée par le Telegram dimanche.
L’EIIL a également appelé ses partisans à reprendre les attaques en Europe, profitant de la “possibilité” d’une “bataille des croisés” en ciblant l’invasion russe de l’Ukraine.
Abu Hassan al-Hashimi al-Qurachi, le nouveau chef de l’organisation sunnite radicale, le troisième groupe depuis sa création, n’a pour l’instant pas fait la une des journaux. Après une montée rapide en 2014 en Irak et en Syrie voisine et la conquête de vastes territoires, l’Etat islamique a vu son « califat » autoproclamé renversé par des offensives successives dans ces deux pays en 2017 et 2019, respectivement.
10 000 combattants opèrent toujours entre l’Irak et la Syrie ?
Mais l’État islamique “maintient une présence largement secrète en Irak et en Syrie et mène des émeutes prolongées des deux côtés de la frontière entre les deux pays”, selon un rapport de l’ONU publié l’année dernière.
Dans ces deux pays, l’organisation jihadiste conservera “l’ensemble des 10 000 combattants actifs”, selon la même source. L’Etat islamique a également revendiqué la responsabilité des attaques en Afghanistan et au Pakistan, et des groupes djihadistes apparentés sont actifs en Afrique.
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