Publié le 20.04.2022 17:21
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Fortifiés dans l’usine géante d’Azovstal, les combattants ukrainiens de Marioupol disent vivre leurs dernières heures. L’armée russe a promis d’ouvrir un couloir d’évacuation, mais uniquement pour les civils, mercredi 20 avril.
Le complexe industriel d’Azovstal est la dernière poche de résistance à Marioupol (Ukraine). Théâtre de violents combats ces dernières semaines, c’est là que se trouvent les combattants du bataillon Azov. Le mercredi 20 avril, les soldats sont assiégés. “Il est possible de vivre nos derniers jours, voire nos dernières heures. (…) Nous (…) vous demandons de nous emmener en toute sécurité sur le territoire d’un pays tiers”, déclare dans une vidéo Serhiy Volina, un officier de la marine ukrainienne publiée dans la nuit du mardi 19 avril à mercredi , le 20 avril sur les réseaux sociaux.
Le matin du 20 avril, un accord a été conclu avec la Russie pour établir un couloir humanitaire vers une autre ville plus à l’ouest, mais uniquement pour les civils. Les habitants sont engloutis dans les feux des combats. Dans l’espace souterrain, l’équipe de France Télévisions a retrouvé plus d’une dizaine de corps. La ville portuaire défigurée n’est pas encore tombée entre les mains de Moscou. Au moins 20 000 personnes ont été tuées à Marioupol depuis le début de la guerre, selon les autorités ukrainiennes.
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