France

les fruits et l’exercice protègent bien mieux que le vaccin Covid ! – Résistance républicaine

Cette étude aux États-Unis est très intéressante et mieux résumée par les Suisses-Allemands !

But de l’étude

L’article de V. Keddis, paru en prépresse (c’est-à-dire non encore revu) le 1er mars 2022. [1], s’intéresse à déterminer l’effet de la vaccination contre le COVID-19 aux États-Unis sur la mortalité liée au COVID-19 et à comparer cet effet à celui de l’état de santé des populations exposées au virus. Cette approche est intéressante car elle vient compléter les données sur l’absence d’effet de la vaccination sur le niveau de contamination d’une part (déjà présentées à Réinfocovid ici et là), ainsi que sur la susceptibilité aux maladies liées à l’état de santé général des populations sur l’autre (également présenté à Réinfocovid ici).

Résultats du sondage

Pour chacun des 51 États américains, l’auteur utilise des données officielles caractérisant la diversité des populations de chaque État (population population par caractéristiques : 2010-2020) et le Behavioral Risk Monitoring System (BRFSS), qui porte sur la santé l’état des populations de différents pays, les différentes pathologies disponibles, l’utilisation des services de prévention, etc. Les données de vaccination sont fournies par le CDC (Centers for Disease Control), un organisme public qui gère la surveillance des maladies aux États-Unis.

L’auteur utilise toutes ces données pour calculer des taux de mortalité selon différentes causes, par tranches d’âge, ainsi qu’en fonction des niveaux de vaccination liés à la dynamique de la vaccination. Le concept de dynamique de vaccination complète le taux de vaccination couramment utilisé. La dynamique de la vaccination est la somme du “poids” des injections par jour (que ce soit la 1ère dose, la 2ème dose, le rappel, etc.), comme le “poids” de la vaccination quotidienne est le pourcentage de la population vaccinée pendant celle-ci multiplié par le nombre de jours restant jusqu’au 31 décembre 2021. En effet, il est facile de voir que si un vaccin est efficace et si la population est vaccinée très rapidement, par exemple en 1 mois, l’effet protecteur du vaccin sera atteint plus rapidement que s’il fallait 1 an à la population pour atteindre le même taux. Pour illustrer cela, on peut comparer les deux états où la dynamique est très différente : l’Alabama, avec une dynamique de 281, et le Vermont, avec une dynamique de 481, soit 70% de plus. Cependant, les taux de vaccination au 31 décembre 2021 sont similaires : 53,3 % et 56,9 %, soit. une différence de 3,6 %. La population du Vermont devrait donc être mieux protégée que celle de l’Alabama.

Le tableau suivant présente les corrélations entre la mortalité pour plusieurs pathologies selon des facteurs de risque ou de bonne santé pour les trois derniers : exercice physique, consommation de légumes, consommation de fruits pour 2021. La corrélation de 1 (ou -1) est le maximum (minimum) possible. La corrélation 0 indique qu’il n’y a pas de relation entre la maladie et l’état de santé déclaré. Un nombre élevé et positif indique ici un facteur qui facilite la pathologie, de plus, plus il est éloigné de zéro, tandis que le nombre négatif montre ici un effet protecteur, d’autant plus prononcé que le chiffre est éloigné de zéro. Les nombres rouges indiquent que la corrélation est statistiquement significative (p <0,05).

On voit qu’on s’attend à ce qu’une personne dont la santé est déjà fragile depuis plus de 2 semaines (la santé physique n’est pas bonne 14+ jours) ou une personne obèse (IMC 30+) ait une forte corrélation (respectivement 0,73 et 0,64) avec le COVID -19 mortalité (colonne 1 : décès liés au COVID-19 et éventuellement pneumonie). A l’inverse, la consommation de fruits protège significativement contre le risque de décès par COVID-19 (-0,75).

L’auteur s’intéresse également à la relation entre la vaccination et la dynamique, d’une part, et l’évolution de la mortalité par COVID-19, d’autre part. Après ajustement pour les tranches d’âge, il a divisé 51 États américains en deux groupes : 31 États pour lesquels la mortalité par COVID-19 avait augmenté et les 20 autres pour lesquels la mortalité par COVID-19 avait diminué au cours de la période d’étude, du 14 décembre 2020 au 31 janvier 2022.

Pour les 31 pays où il y a eu une augmentation de la mortalité, les analyses statistiques montrent que cette augmentation de la mortalité n’est pas liée à la dynamique de la vaccination. Une relation statistiquement significative est considérée lorsque le facteur p est inférieur à 0,05. Ici p = 0,88.

Pour les 20 États qui avaient une mortalité plus faible, les analyses statistiques montrent que cette baisse de la mortalité n’est pas liée à la dynamique vaccinale. Ici p = 0,05, avec un coefficient de corrélation de 0,15, très éloigné de 1, ce qui montre une corrélation parfaite.

Enfin, l’auteur trouve pour les États-Unis l’importance relative de la vaccination contre divers facteurs de santé par rapport à la mortalité par COVID-19 :

L’importance relative de la vaccination apparaît au mieux comparable à l’importance du facteur de santé considéré (mauvais état général > 14 jours) et généralement moindre voire dépassée par l’importance du facteur de santé considéré. : « Obésité », avec une importance relative dans la mortalité 9,66 fois supérieure à la protection causée par la vaccination, et protection due à « Exercice et Fruits », qui est 10,14 fois supérieure à celle de la vaccination.

Conclusion

Ce travail, grâce à une nouvelle approche de calcul, confirme les résultats obtenus précédemment et déjà présentés à Reinfocovid ici, ici et là, qui remettent en cause l’efficacité de la vaccination pour se protéger contre l’infection par le SRAS-CoV-2 et qui démontrent la supériorité de la protection offerts par un état de bonne santé générale. Ceci est particulièrement important pour plusieurs raisons :

1- Aujourd’hui, il est clair que l’efficacité des injections de vaccins disparaît avec le temps, tout comme l’évolution des séquences du SARS-CoV-2. Cela remet de plus en plus en cause le bien-fondé des dérives sanitaires constatées dans de nombreux pays, dérives autoritaires présentées comme nécessaires au bien-être de la population. En fait, la seule solution saine serait ces coûteuses injections de vaccin, tant sur le plan financier qu’en ressources humaines, et dans la confiance d’une partie importante de la population pour ses gouvernants ;

2- L’idée du “quoi qu’il en coûte” de la santé est très généreuse. La bonne nouvelle est que nous savons maintenant que ces efforts financiers seront beaucoup plus efficaces, en se concentrant sur la prévention générale de la santé de la population afin de réduire la sédentarité et la malbouffe. [2]. Les traitements médicamenteux expérimentaux, s’ils sont encore nécessaires en complément des molécules de repositionnement, dont l’efficacité est de plus en plus prouvée [3]sera limité aux groupes à risque : personnes présentant des comorbidités et/ou personnes âgées.

[1] W. Caddis, “L’impact relatif de l’inertie de la vaccination sur la mortalité liée au COVID-19 aux États-Unis en 2020/2021. Le rôle oublié de la santé publique”, Santé publique et mondiale, prépresse, mars 2022. doi : 10.1101 / 2022.03. 01.22271721 .

[2] https://reinfocovid.fr/science/peut-on-se-donner-plus-de-moyens-pour-resister-aux-virus/

[3] I. Efimenko, S. Nackeeran, S. Jabori, JAG Zamora, S. Danker et D. Singh, “Le traitement à l’ivermectine est associé à une réduction de la mortalité chez les patients atteints de COVID-19 : analyse de la base de données nationale fédérée”, International Journal of Infectious Maladies, Vol. 116, page S40, mars 2022, doi : 10.1016 / j.ijid.2021.12.096.