France

une enquête a également été lancée dans l’Hérault

Dix personnes ont porté plainte après avoir été mordues lors de soirées dans deux discothèques de Béziers (Hérault) et une enquête a été ouverte pour “usage de substances nocives”, comme récemment à Nantes et Grenoble, a-t-il précisé jeudi 21 avril. le bureau du procureur.

Des jeunes – femmes ou hommes – certains mineurs disent avoir été piqués dans diverses parties du corps (cuisses, fesses, chevilles, bras, épaules, dos) alors qu’ils se trouvaient dans deux discothèques de Béziers dans la nuit du 17 au 18 avril, a expliqué dans un communiqué de presse le procureur de la ville Rafael Baland.

Les morsures “ont provoqué des symptômes bénins” tels que bouffées de chaleur, nausées, malaises ou pertes d’équilibre, a ajouté le procureur, précisant que l’enquête a été confiée au commissariat de police de Béziers et à la police judiciaire de Montpellier.

Neuf plaintes ont été déposées pour des faits commis dans la nuit du 17 au 18 avril et une autre par une jeune femme pour des “faits similaires [qui] devait se tenir dans la nuit du 6 au 7 avril” dans l’un de ces deux établissements, selon un communiqué. Une trentaine de garde-corps ont également été enregistrés au commissariat de police de Béziers, a précisé une source proche du dossier.

Une enquête similaire a été lancée à Grenoble

“C’était très douloureux”, a déclaré Noemi, 23 ans, touchée à la cuisse par une sciatique le week-end dernier. La jeune femme, qui préfère ne pas dire son nom de famille pour des raisons professionnelles, affirme avoir été emmenée aux urgences par des amis après un malaise, “les yeux se sont retournés”. Elle a ajouté qu’elle était “paralysée du côté droit depuis deux jours”.

Le procureur de Bézier a exhorté les autres victimes potentielles de tels actes à se présenter au plus vite à la police ou à la gendarmerie ou à l’hôpital le plus proche. “Certaines substances comme le GHB [surnommé “la drogue du violeur”] ils ne peuvent plus être trouvés en quelques heures seulement », a-t-il déclaré.

“Même en l’absence d’usage de toute substance, l’auteur de l’injection dans de telles circonstances peut être accusé de violence armée, ce qui a conduit à sa peine de trois ans de prison”, a précisé le procureur.

Le parquet de Grenoble a indiqué mercredi avoir ouvert une enquête similaire après que cinq jeunes femmes et deux jeunes hommes ont affirmé avoir été piqués lors d’une soirée en boîte de nuit ou d’un concert en avril à Grenoble ou sa région. Le parquet de Nantes a fait de même après des signalements de piqûres de 23 jeunes qui fréquentaient huit boîtes de nuit de la ville.

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Le monde avec l’AFP