France

Covid19. Omicron : les premiers cas de sous-options BA.4 et BA.5 constatés en France

Deux nouvelles sous-lignées d’Omicron, BA.4 et BA.5, ont été identifiées début avril et font l’objet d’une surveillance accrue en fonction de leur profil génétique, a indiqué Santé publique France dans sa dernière analyse de risque pour les variants émergents du SRAS-CoV.2 , publié cette semaine. Cela conduit maintenant à cinq sous-lignes jusqu’à présent de la variante Omicron, qui est largement dominante en France.

Premiers cas détectés sur le territoire

Cependant, l’Agence de santé rapporte qu’un seul cas de BA.4 et deux cas de BA.5 ont été recensés en France. Ces deux sous-lignées, trouvées principalement en Afrique du Sud, sont assez similaires à BA.2, explique Santé Publique France, mais leur protéine Spike possède trois mutations supplémentaires.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a classé BA.4 et BA.5 comme “options de visualisation” et a demandé qu’elles soient étroitement surveillées.

“Cet appel à la vigilance est basé uniquement sur les profils génétiques de BA.4 et BA.5”, a déclaré la France dans un communiqué pour rassurer la santé publique. “Ils ne sont pas liés à la situation épidémiologique ou clinique alarmante en Afrique du Sud, où ils circulent majoritairement”, précise l’agence, expliquant que cette vigilance repose principalement sur le fait que BA.4 et BA.5 sont d’importants facteurs de transmission similaires. à celle de la variante Delta. “Il est essentiel de déterminer quel impact cette mutation peut avoir sur le patrimoine génétique d’Omicron”, a déclaré l’agence de santé.

BA.2 “ultra dominant” en France

La situation en France en termes d’options circulantes est déjà stable, avec la prédominance de l’option Omicron, selon Santé publique France. En particulier, le sous-variant BA.2 du variant Omicron est désormais “ultradominant”, représentant 99% des cas dépistés.

Dans son rapport, Santé publique France a également confirmé que la variante Omicron a un taux de transmission élevé ainsi qu’une fuite immunitaire, ce qui signifie que la protection vaccinale est moins efficace et moins sévère. “Un facteur clé de la compétitivité d’Omicron est son évitement significatif de la réponse immunitaire”, indique l’analyse, faisant référence à “une protection limitée contre l’infection”, mais notant que l’efficacité du vaccin contre la basse reste très élevée avec Omicron. “Il est donc essentiel de maintenir des niveaux élevés d’immunité, entre autres, en administrant des doses de rappel dès que nécessaire”, a-t-elle déclaré.

L’Agence de la santé a également constaté que la perte d’odorat et la perte de goût étaient moins fréquentes dans les infections à Omicron que dans d’autres variantes. De même, les formes sévères sont plus rares.

“Dans le contexte épidémiologique actuel, où la morbidité reste très élevée, il est indispensable de limiter au maximum la circulation du SRAS-CoV-2, quelle que soit l’option”, rappelle Santé publique France. “Ce contrôle comprend le respect des gestes barrières et le suivi des recommandations en cas de diagnostic d’infection ou de contact rapproché avec un cas. Il est également important de continuer à protéger les personnes à risque, chez qui même Omicron peut provoquer des formes graves. »

Sous-lignées du variant Omicron lors d’une étude de santé publique en France Flash. © Santé publique France

L’impact sur les services de soins critiques demeure stable

Par ailleurs, en France, le nombre de personnes hospitalisées en raison du Covid-19, ainsi que l’impact de ces revenus sur les services de réanimation, sont restés stables ce vendredi, selon les données communiquées par les autorités sanitaires : 1.645 personnes infectées par le coronavirus sont actuellement hospitalisés en chambres critiques, l’indicateur le plus contrôlé par les autorités, dont 153 ont été retenus dans les dernières 24 heures, selon Santé publique France. Ces niveaux s’élevaient à 1652, dont 209 entrées vendredi dernier.

Au total, 24 883 patients sont actuellement hospitalisés pour la maladie, dont 1 829 nouvelles admissions, contre 24 909 hospitalisations, dont 1 953 nouvelles admissions la semaine dernière.

Le nombre de personnes décédées à l’hôpital dans les dernières 24 heures de l’infection est également resté stable (139 vendredi, 143 il y a une semaine), pour un total de 144.945 décès depuis le début de la pandémie là-bas. Plus de deux ans.

Les nouveaux cas déclarés de Covid-19 s’élèvent également à 88 389. Le nombre moyen de personnes infectées au cours des sept derniers jours, qui atténue l’agitation quotidienne, est tombé à 84 516, contre 124 965 il y a un an.

En termes de vaccination, 54,3 millions de personnes ont reçu au moins une dose (80,6% de la population totale) et 53,4 ont un calendrier vaccinal complet (79,2%), selon le ministère de la Santé.