France

Covid-19 : la majorité exclut le retour du laissez-passer vaccins

Face à la montée de l’épidémie, le gouvernement réfléchit à des mesures pour contenir le Covid-19. Cependant, la restitution du pass vaccin ne doit pas en faire partie.

Malgré la reprise de l’épidémie, le retour du carnet de vaccination n’est pas à l’ordre du jour. C’est ce qu’a confirmé la présidente de l’Assemblée nationale et ancienne ministre Yael Braun-Pivet sur France 3. “Ce n’est pas prévu dans le texte de loi qui sera soumis au parlement cette semaine. Le Premier ministre a réuni tous les présidents de groupes et le président de l’Assemblée nationale, qui est moi, pour présenter le texte de la loi et il n’inclut pas le retour de la carte sanitaire”, a-t-elle déclaré dimanche dans Politika. .

La facture sanitaire n’inclut pas le retour du #PasseVaccinal, indique @YaelBRAUNPIVET, Présidente de l’Assemblée nationale.

@letellier_ftv #dimpol pic.twitter.com/O0zUioaD3I

– SundayInPolitics (@DimPolitics) 3 juillet 2022

Le nouveau gouvernement, après l’annonce des appels au casting, devrait en effet soumettre au Conseil des ministres un texte sur les “mesures de suspension” pour le coronavirus. Pour réimposer le carnet de vaccination ou l’obligation du port du masque, le gouvernement doit d’abord proposer un renouvellement de l’état d’urgence sanitaire, qui doit prendre fin le 31 juillet, ce que le gouvernement n’envisage pas de faire. ÊTRE FABRIQUÉ.

Selon TF1, le projet de loi santé comportera deux articles. Le premier concernera le maintien des outils de suivi de l’épidémie, comme l’application mobile TousAntiCovid ou le système SiDep, qui enregistre tous les résultats des dépistages virologiques. Le deuxième article fera référence à la mise en place de contrôles sanitaires aux frontières “si la situation l’exige”.

La circulation du Covid-19 a augmenté la semaine dernière, tout comme les hospitalisations, notamment pour les plus âgés, qui restent trop longtemps pour ne pas recevoir leur deuxième rappel, a indiqué Santé publique France. Par conséquent, le gouvernement peut continuer à promouvoir la vaccination et une deuxième dose de rappel pour les personnes à risque.