France

Marc Madiot monte au créneau après les critiques sur l’arrosage des routes

“Je trouve décevant qu’on s’intéresse si peu au bien-être des coureurs.” Le patron de l’équipe Groupama-FDJ, Marc Madiot, s’est exprimé lundi 18 juillet contre les critiques diffusées sur les réseaux sociaux concernant l’arrosage des routes avant le passage des coureurs. du Tour de France en période de grosse chaleur.

Les coureurs “méritent un peu plus d’attention et de respect”, a-t-il répondu interrogé par l’AFP. “Je ne comprends même pas pourquoi on se pose la question. Si on avait affaire à des animaux, on ne se poserait pas la question de les mettre dans de bonnes conditions”, a-t-il ajouté, rappelant que l’arrosage des routes mobilise une quantité d’eau limitée. .

Cette technique est utilisée depuis plusieurs décennies pour éviter les plaques de goudron fondu qui peuvent être dangereuses pour la course. Le “Monsieur Route” de la réunion des départements de France André Bancala a précisé que l’arrosage de la route du Tour dimanche par l’ouvreur dénommé “Gros Léon” a nécessité au total 300 litres d’eau. Ce montant correspond à l’équivalent de trois baignoires, selon un comparatif de l’AFP, et bien en deçà des 10 000 litres d’eau prévus par l’organisation.

“Depuis le début de la tournée, nous sommes intervenus en trois étapes pour cette raison, a ajouté André Bancala. Le Gros Léon peut contenir 2 000 litres d’eau et une semaine après l’arrivée les réservoirs sont encore à moitié pleins.

Marc Madiot évoque également l’avenir du Tour et du cyclisme. Il suggère notamment d’envisager des mesures anti-chaleur pour le bien-être des coureurs en raison de la hausse des températures. Le directeur général de Groupama-FDJ a évoqué plusieurs pistes, comme la modification du calendrier des courses ou l’aménagement des parcours avec “des points d’eau pour les coureurs”.

“C’est la première fois que je suis confronté à des situations aussi dangereuses”, a déclaré le patron de l’équipe de France, qui a participé à son premier tour en 1982. “C’est clair qu’on ne pourra pas égaliser des jours comme hier. [dimanche]. Vous pouvez le faire une fois, mais pas tous les jours. Cela vaut la peine d’y réfléchir”, a-t-il conclu.