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COVID-19 : Moins d’un Canadien sur deux a reçu une dose de rappel

Seuls 47 % des Canadiens recevraient leur troisième dose, s’inquiètent les experts, alors que la sixième vague de COVID-19 fait rage à travers le pays.

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De nombreux experts de la santé sont de plus en plus préoccupés par la lenteur de la livraison de la troisième dose ou dose de rappel à travers le pays, a rapporté vendredi le Globe and Mail. Les deux premières doses du vaccin COVID-19 n’offriraient pas une protection suffisante à long terme contre la variante Omicron.

Selon l’Agence de la santé publique du Canada, seulement 47 % de la population et 57 % des personnes âgées de 18 ans et plus ont reçu une injection supplémentaire à ce jour. De plus en plus de recherches montrent que trois doses de vaccination sont nécessaires pour fournir une protection adéquate contre Omicron.

Santé Canada a signalé cette semaine que près de 1,5 million de vaccins contre la COVID-19 sont périmés depuis janvier, ce qui indique que l’absorption des vaccins a considérablement diminué.

La question des doses de rappel est cruciale, car la variante désormais dominante d’Omicron est capable d’éviter une partie de l’effet protecteur offert par deux doses d’informations vaccinales à ARN actuellement disponibles, en particulier chez les personnes les plus vulnérables. Bien que les troisième et quatrième doses, ou injections de rappel, ne préviennent pas toujours l’infection, elles fonctionnent très bien pour prévenir l’hospitalisation et la mort.

Une étude américaine publiée dans le British Medical Journal en mars a révélé que deux doses de vaccin à ARNm n’étaient efficaces qu’à 65 % pour prévenir les hospitalisations liées à l’Omicron chez les personnes âgées de 18 ans et plus. Pour les personnes ayant reçu trois doses, l’efficacité de la prévention de l’hospitalisation est passée à 86 %.