Il n’y a rien de plus beau qu’un coureur qui s’échappe seul de l’Enfer du Nord, qui survit à une bataille de 260 km, flétri d’un désert de poussière, les jambes pâles mais intactes des morsures de mâchoires de pierre pour chercher la lumière du vélodrome, pour se présenter en héros dans ce dernier virage à droite, le bruit qui monte lorsqu’il entre dans l’enceinte, les mains qui claquent sur les panneaux publicitaires puis ce rayon de soleil tombe sur le casque noir de Dylan Van Baarl alors qu’il accélère sur la piste. Quel que soit celui qui est choisi, toujours les mêmes frissons, les mêmes picotements dans la rétine.
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